MSV architectes urbanistes Genève

Porteous, Step d’Aïre

Dans l’étude « Genève la nuit, stratégie territoriale pour la vie nocturne culturelle et festive », mandat de l'office de l’urbanisme en 2017, Béatrice Manzoni a identifié des bâtiments en lien avec des composantes paysagères et publiques qui pourraient être réutilisés pour des activités socio-culturelles.

Elle fait partie avec Thierry Buache, Sandro Rossetti, Mireille et Pierre Bonnet, Stéphane Fuchs et Simon Schmidig d’un groupe d’experts soutenant le collectif Porteous dans sa démarche de reconversion du lieu pour et par ses usagers.

Square de Chantepoulet

Entre l’Arve et le Rhône, de la Jonction à Cornavin, TRACÉS a profité des premiers jours du printemps pour redécouvrir Genève au fil de ses places récemment réaménagées qui composent, projet après projet et sans en avoir l’air, un paysage urbain cohérent.

— A l’occasion de la 93^e assemblée générale de la FSAP, le groupe romand a mis sur pied un programme de visites guidées à travers Genève et ses environs. Deux des quatre excursions thématiques passeront par des aménagements conçus et réalisés par msv.

Visite n°2 : Espaces publics en ville de Genève avec une présentation du Square de Chantepoulet
Visite n°4 : Espaces collectifs, privés et publics avec une présentation de la Promenade Lect 

— Les distinctions suffisent-elles à sensibiliser le public à la culture du bâti ? Seule une collaboration régulière avec les médias peut donner aux distinctions régionales un plus large écho.

— A la fin de chaque législature, le Conseil administratif remet les Prix Culture et Société de la Ville de Genève. Cette distinction est destinée à honorer des personnalités qui, par l’ensemble de leur œuvre ou de leur carrière, contribuent au rayonnement de la cité.
— Un jury de personnalités qualifiées et de sensibilités diverses, réparti en huit commissions, ont pour mission de proposer des lauréats dans les différents domaines : littérature, arts plastiques, arts appliqués, musique, arts de la scène, sciences, sciences humaines et action culturelle.
— En 2015 le prix pour les arts plastiques a été attribué à l'architecte Georges Descombes.

Espaces publics gare des Eaux-Vives
et halte Carouge-Bachet

Un documentaire de David Gaillard et Hélène Gallezot

Intervenants :
Marcellin Barthassat, architecte paysagiste
Michael Jakob, théoricien du paysage
Béatrice Manzoni, architecte paysagiste
Marcos Weil, arachitecte paysagiste

Quelles formes urbaines aux marges de la ville ?

— Déclasser ou patrimonialiser ? S’étaler ou densifier ? Se développer en s’ouvrant à l’extérieur ou en se concentrant sur le local ? Le devenir de la zone agricole est souvent, sinon toujours, appréhendé dans le cadre d’oppositions qui négligent les formes urbaines qui, entre ville et champs, seraient appropriées à un urbanisme de lisières. C’est précisément au devenir des franges de la première Genève – celle héritée de la loi sur les constructions et installations diverses de 1952 ou bien encore de la loi sur le développement de l’agglomération urbaine de 1957 – qu’est consacrée cette table ronde. Les intervenants tenteront de répondre à une question ambitieuse quoique générale : Quelle ville, là où la ville rencontre la zone agricole ?

Table ronde avec
Martin Biewenga (West 8), Thomas Bregman (b29), Francesco della Casa (architecte cantonal), Béatrice Manzoni (msv), Michèle Tranda-Pittion (Topos urbanisme), Marcos Weil (Urbaplan)

— A l’occasion de la journée du groupe professionnel SIA sur le thème L'architecture de l'Ecole de Soleure - Concepts pour une rénovation durable, les intervenants, théoriciens et professionnels sur le terrain, se sont confrontés au délicat exercice d’équilibre entre conservation et remplacement, en s’appuyant sur des exemples concrets. L’accent a été mis sur les réalisations du gymnase de Bienne (1975-1980) et de l’OFSPO de Macolin (1968-1970) de Max Schlup.

— Une question hante l’histoire de la ville: comment affirmer un ordre commun tout en respectant les différences constitutives de la richesse urbaine? Les réponses apportées à cette question se sont profondément modifiées au fil des dernières décennies, passant d’un modèle fondé sur la rationalisation de l’organisation spatiale et le traitement homogène des populations à des modèles fondés sur l’affirmation de la diversité et de la mixité. Comment s’est opérée cette évolution? Assiste-t-on à l’émergence d’une ville véritablement plurielle ou alors à la production de formes inédites d’exclusion et de domination? Pour aborder ces questions, De la différence urbaine se penche en détail sur l’histoire et le présent du quartier des Grottes.

Promenade Lect, Meyrin / Nomination

— La Promenade Lect a été nominée dans la catégorie paysagisme à l'issue du concours "Goldener Hase" initié par la revue d'architecture Hochparterre. D'échelle nationale, organisé depuis une dizaine d'année ce concours récompense des personnes qui se sont engagées dans la réalisation de projets innovants et particulièrement intéressants dans les domaines du paysagisme, de l'architecture et du design. Les trois meilleurs projets de chaque catégorie ont fait l'objet d’une exposition au Museum für Gestaltung Zurich : Die Besten 2012 in Architektur, Landschaft und Design du 5.12.2012 au 6.1.2013. Les projets nominés sont présentés dans le numéro 12 de Hochparterre et sur le site de la revue.

La commande : art et interaction dans l’espace public, une approche comparée

— La journée d’étude a pour objet d’interroger la réalité de terrain à une échelle locale dans une perspective interactive et comparative. Comment s'articule la relation dialectique entre les partenaires, le commanditaire d’un côté et l’artiste, l’architecte, l’urbaniste de l’autre, qui tous partagent le même territoire culturel et social. Comment cette relation dialectique modifie-t-elle projets et attentes des uns et des autres ? Que peut-on dégager de la confrontation des disciplines œuvrant dans l’espace public en termes d’apports théoriques comme en termes de savoir-faire. La journée d’étude sera l’occasion d’élargir le bagage d’expériences et d’expérimentations en confrontant les réflexions des artistes avec celles des acteurs de l’espace public.

Genève à l'épreuve de la durabilité

— Cet ouvrage interroge les dynamiques territoriales à l'oeuvre au sein de de l'agglomération franco-valdo-genevoise. Le "Grand Genève" y est abordé sous différents angles : identité, institutions, politique et économie. En croisant des points de vue hétérogènes, le résultat est un objet volontairement hybride porté par un espoir : que la juxtaposition et le télescopage des points de vue contribuent à alimenter la réflexion et l'action à Genève.

Cinéma BIO

Parc des Chaumettes / Distinction

— Le Parc des Chaumettes a reçu une distinction à l'issue du concours "Flâneur d'Or - Prix des aménagements piétons" organisé par Mobilité piétonne, association suisse des piétons. D'échelle nationale, organisé pour la septième fois en 2011, ce concours bénéficie du soutien de l'Office général des routes, de l'ATE ainsi que d'autres partenaires. Il récompense des communes, des institutions ou des personnes qui se sont engagées dans la réalisation de projets innovants et particulièrement intéressants à l'égard des piétons. Les résultats du Flâneur d'Or 2011 font l'objet d'une présentation dans le magazine Commune Suisse et la revue d'architecture Hochparterre, partenaires médias du concours.

Douzième compte rendu

— La législature 2006-2009 a vu se poursuivre la mise en oeuvre du plan directeur cantonal «Genève 2015» (PDCn), adopté par le Grand-Conseil en septembre 2001 et mis à jour en 2006. Désormais, la révision du PDCn est entamée, et elle est étroitement corrélée avec le projet de l’agglomération franco-valdo-genevoise (PAFVG) et les nombreuses études qui l’accompagnent. La première phase du PAFVG a été validée en 2007. S’il revient à la commission cantonale de l’aménagement du territoire (CAT) de suivre principalement les travaux d’élaboration du concept du nouveau PDCn, la CU y collabore modestement avec deux délégués. Elle a également délégué un de ses membres pour participer aux nombreuses table-rondes conduites dans le cadre des huits projets d’aménagements coordonné de l’agglomération (PACA).
— Cette législature a été marquée par la votation cantonale en novembre 2009 sur le crédit pour réaliser le projet du raccordement ferroviaire Cornavin- Eaux-Vives-Annemasse (CEVA), qui a été accepté, et dont le chantier va prochainement démarrer. Un autre dossier majeur concerne la mutation urbaine du secteur Praille-Acacias-Vernets (PAV) avec la constitution d’une structure de projet pour mener à bien ce projet de longue haleine.

Parc des Chaumettes

Parc des Chaumettes

Cinéma BIO

— Les membres de la FSAP présentent une centaine de jardins et de paysages aménagés dans toute la Suisse. Lors des visites organisée durant ce week-end sous la conduite avisée des auteurs des projets, vous avez la possibilité de découvrir ces sites de vos propres yeux. Les projets présentés font partie d’une nouvelle banque de données nommée cuntradas.ch qui offre un panorama de l'architecture paysagère suisse.

Onzième compte rendu

— La législature 2002-2005 coïncide avec le début de la mise en œuvre du plan directeur cantonal «Genève 2015» (PDCa), adopté par le Grand-Conseil en septembre 2001. Les «concept de l’aménagement» et «schéma directeur cantonal» modifient considérablement la conception de la planification du territoire du précédent plan directeur cantonal (1989). Celui-ci préconisait la «construction de la ville en ville» en contrepoint à l’urbanisation extensive de la période de prospérité économique (1945-1975). Avec les notions de «densification différenciée», de «périmètres d’aménagement coordonné dans l’agglomération» (PAC), de «périmètres d’aménagement coordonné transfrontalier » (PACT), de «voies urbaine structurantes», de «pôles d’échange et d’activités», de «centres périphériques», de «raccordement ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA)», de «création d’un Réseau Express Régional (RER)», le PDCa intègre les enjeux du développement durable et préconise le développement du territoire cantonal dans une relation articulée avec l’espace transfrontalier de la région. En effet, le destin du canton est de moins en moins séparable d’une vaste aire urbaine transfrontalière, habitée par des populations rendues toujours plus solidaires par le travail, l’habitat, les transports, les loisirs, le paysage, l’environnement.